L'épinette
des Vosges
Le bureau de
l'association
Quelque
images et faits marquants
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le site officiel de l'association
Quelques bizarreries concernant
l'épinette des Vosges relevées sur la toile et dans diverses publications :
On peut
distinguer deux variétés d’instruments
(pourquoi par trois ou quatre ou cinq ou dix ou 1 par
canton ou même par village du temps qu'on y est ?
L’épinette
du Val d'Ajol (pour nous il n'existe pas plus d'épinette du Val d'Ajol que de
Fougerolles ou de Bellefontaine … invention ! Certes
la plupart des épinettes des Vosges étaient fabriquées au Val d'Ajol comme
l'indique clairement Jacquot en 1886 dans son dictionnaire raisonné des
instruments de musique ou comme l'atteste la quasi-totalité des épinettes des
Vosges de tous les musées à travers le monde ou les seuls témoignages d'avant
1945 ou les cartes postales d'avant 1945, mais ce sont des épinettes des
Vosges).
L'épinette
de Gérardmer (effectivement l'épinette des Hautes Vosges ou de Gérardmer existe, elle a
été inventée par les Ménestrels de Gérardmer vers 1960 c'est un modèle
déposé à la S.P.A.D.E.M. à Paris , elle a été inspirée par instrument
d'origine et d'époque inconnue à 4 cordes – 17 frettes …)
Citée pour
la première fois en 1723 (ah ! la fameuse supercherie !!! "Le livre de comptes" : tout
d'abord il s'agit d'un document qui relate "l'achat d'épinette fermantes
pour apprendre aux escholiers (sic) à toucher de
l'orgue" il s'agit plus vraisemblablement d'épinette "clavecin"
! Quand bien même il s'agirait d'une épinette "cithare", le fait
qu'un ecclésiastique en achète à Brest, Lille, Marseille ou Gérardmer est-ce
que cela peut attester le fait qu'il soit d'un usage courant dans une de ces
villes ? )
Il est
cependant probable quelle soit issue du « Psaltérion » médiéval. (plutôt du scheitholt
…)
A propos des
épinettes dites de Gérardmer ou des Hautes Vosges elles sont de grande taille
(80 cm de longueur environ) plus rustiques et moins bien finies (à notre connaissance,
il n'existe pas une seule épinette des Vosges d'origine et d'époque connue avec
certitude qui présente ces caractéristiques, il ne s'agit que d'hypothèse et
les cas sont, contrairement à ce qu'on peut laisser entendre, très rares et pas
forcément dans les Hautes Vosges) . Elles sont, par contre plus variées (et pour cause : des
iconoclastes essaye de faire rentrer dans la catégorie épinette des Vosges tout
et n'importe quoi, on a essayé d'y faire rentrer un instrument à double
frettage chromatique sans bourdons et pour mieux brouiller les pistes on a
tenté de nous faire croire qu'il existait à plusieurs exemplaires ; on a même
vu des cordes tendues sur un manche à balais avec une caisse de résonance
composée d'un bidon d'huile usagé qualifié d'épinette ou un sabot d'enfant sur
lequel on avait tendu des cordes intitulé épinette sabot !
Ouvrons une parenthèse pour évoquer l'étrange CD Ocora
Radio France intitulé "épinette des Vosges" qui ne semble pas
contenir un seul morceau joué sur une véritable épinette des Vosges, mais sur
des instruments chromatiques vaguement inspirés d'un instrument unique (et pour
cause, il s'agit plus vraisemblablement d’une épinette du Nord) d'origine
totalement inconnue et totalement atypique (forme atypique, nombre de corde
atypique, système de tension des cordes atypique …) conservé au musée
départemental d'Epinal que l'on a qualifié par erreur à une époque d'épinette
des Vosges et que l'on nous sert à toutes les sauces, notamment en couverture
du CD de Radio France … cela a vaguement la forme d'un dulcimer ce qui fait
qu'il y a des personnes peu respectueuses de notre patrimoine qui suggèrent de
bannir le terme épinette des Vosges au profit du terme dulcimer des Vosges.
La vogue
renaît après 1945 ( l'épinette des Vosges n'a pas cessé de vivre dans les Vosges
méridionales à travers Laure GRAVIER, Cécile MANENS, Augustine DUVAL, Maurice
BARBEAU, Louis HENRY, Auguste GRISON (qui en fabriquait pendant la première
guerre mondiale en captivité) il existe des dizaines de personnes qui jouaient
de l'épinette des Vosges dans le canton de Plombières entre 1900 et 1945).
On joue de
l’épinette le plus souvent assis (faux : c'est presque toujours assis que l'on joue de l'épinette
des Vosges comme l'indique plusieurs méthodes dont celle d'Amé LAMBERT ou
encore le témoigne de De Mengin
Fondragon ;
L’instrument
reposant sur les genoux ou sur une table
(faux encore une fois : c'est toujours sur une table
que l'on joue de l'épinette des Vosges comme l'indique plusieurs méthodes dont
celle d'Amé LAMBERT, de plus si l'on jouait sur les genoux, à quoi serviraient
les clous plantés vous les véritables épinettes de Vosges ? ;
quelques iconoclastes tentent de nous faire croire que l'épinette des Vosges se
joue de la même manière que le dulcimer !)
On en joue
de la main gauche avec les doigts ou un bâtonnet en bois (faux encore une fois
: c'est toujours avec un bâtonnet en bois (le plus souvent un morceau de
roseau) que l'on joue de l'épinette des Vosges comme l'indique plusieurs
méthodes dont celle d'Amé LAMBERT ou encore le témoigne de De
Mengin Fondragon ? encore
une fois quelques iconoclastes tentent de nous faire croire que l'épinette des
Vosges peut être chromatique et se joue de la même manière que le dulcimer !)